Les sels d’aluminium constituent un élément important des déodorants anti-transpirants. Ils permettent de réduire efficacement la quantité de transpiration excrétée en resserrant les pores sudoripares. Cependant, les déodorants anti-transpirants n’entravent pas complètement la production de transpiration, et la peau peut continuer à respirer normalement.
Pour savoir si un déodorant contient des composés d’aluminium, il suffit de vérifier la composition sur l’emballage (INCI, International Nomenclature of Cosmetic Ingredients).
En avril 2014, le Scientific Committee on Consumer Safety (SCCS), comité scientifique indépendant pour la sécurité des consommateurs de l’UE, publiait son dernier avis sur la question: «Il est peu probable que les quantités d’aluminium absorbées lors de l’utilisation de produits cosmétiques aient un effet cancérigène.» Selon les estimations du SCCS et de l’Organisation mondiale de la santé, l’hypothèse selon laquelle des maladies du système nerveux pourraient être liées à l’aluminium contenu dans les déodorants ne tient pas d’un point de vue scientifique.
En mars 2017, l'industrie cosmétique a présente aux autorités suisses un dossier d'évaluation complet de la sécurite. En UE, le SCCS réexaminera également cet ingrédient prochainement.
Dans ce sens, l’industrie cosmétique se félicite de la décision prise le 2 mai 2017 par le Parlement suisse (adoption du postulat Mazzone). Cela amène les autorités suisses à conduire une analyse approfondie de l’étude fournie par l‘industrie, à prendre une décision éclairée, et à informer le grand public en toute transparence. Néanmoins, il est essentiel que les décisions qui en découleront soient alignées sur les décisions au sein de l’UE afin d’éviter d’inutiles obstacles techniques au commerce.
La longue expérience des sociétés représentées au sein de la SKW montre également que les anti-transpirants contenant des sels d’aluminium sont des produits sûrs et efficaces.