Octocrylène

20. juin 2018


Les produits de protection solaire, comme tous les produits cosmétiques, sont soumis aux nombreuses législations suisses et européennes régulant les cosmétiques. Le suivi de ces réglementations est assuré par des contrôles intensifs effectués par les autorités de surveillance compétentes, comme les laboratoires cantonaux. Ainsi, la sécurité et l’innocuité des produits cosmétiques utilisés par les consommateurs sont assurées. 

L'octocrylène est un filtre UV, autorisé par l’Ordonnance suisse sur les cosmétiques (OCos) ainsi que la Directive Européenne « Cosmétiques », doté de propriétés uniques permettant de réduire le risque d'exposition aux UV. 

C'est pour cette raison que l'octocrylène entre souvent dans la composition des produits de protection solaires. Il offre une photoprotection exceptionnelle, et favorise aussi la photostabilité de l’avobenzone (nom INCI : Butyl Methoxydibenzoylmethane), un filtre UVA pour lutter contre les rayonnements à grande longueur d'onde. Aucun autre filtre n'est aussi efficacement doté des mêmes propriétés. Dans tout débat sur l'octocrylène, il faut garder en tête que ce filtre présente d'énormes avantages dans le domaine de la protection contre les effets indésirables des rayons ultraviolets. 

Il n'y a aucune preuve scientifique solide démontrant que l'octocrylène poserait un risque photo-allergique important, bien que quelques cas aient été signalés. Les réactions allergiques avérées restent extrêmement rares, proportionnellement à l'usage très répandu de l'octocrylène. Ce point est d’ailleurs étudié lors de l’évaluation de la sécurité des filtres. En Europe, le Comité Scientifique Européen pour la Sécurité des Con-sommateurs (SCCS) soumet les filtres UV à une rigoureuse évaluation de leur innocuité, impliquant des études sur leur potentiel à entraîner des problèmes de sensibilisation et de photosensibilisation. L'octocrylène figure dans la liste des filtres autorisés, dressée dans l'appendice VI de la Directive Européenne « Cosmétiques » ainsi que dans l’Annexe 3 de l’OCos.

Certains cas d'allergies chez des enfants ont été signalés, dans des contextes de forte concentration d'octocrylène. Cependant, les allergies à l'octocrylène restent très rares si l'on prend en compte le nombre de produits solaires utilisés. 

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