Plainte adressée à la commission suisse pour la loyauté contre Codecheck

12. octobre 2015


La commission suisse pour la loyauté a considéré comme valable une plainte de l'association suisse des cosmétiques et des détergents SKW contre Codecheck. Sur son site web, Codecheck a critiqué trop clairement et trop globalement des produits cosmétiques usuels dans le commerce, a même déconseillé leur achat et a prôné au contraire les produits naturels. La décision de la commission suisse pour la loyauté est juridiquement valable.

L'industrie des cosmétiques attache une valeur importante à une information précise et correcte du consommateur. Cependant elle est constamment attaquée par des rapports négatifs dont le contenu est erroné et qui induisent les consommateurs et consommatrices en erreur. L'industrie des cosmétiques a la volonté d'éviter le plus possible la propagation de telles fausses informations, de manière à éviter que les consommatrices et consommateurs soient induits en erreur et inutilement insécurisés par des affirmations scientifiquement infondées sur les substances utilisées.

L'association suisse des cosmétiques et des détergents SKW a adressé en décembre 2014 une plainte contre Codecheck à la commission suisse pour la loyauté. Elle concernait le bref article publié "Un bouillon chimique plutôt que des soins: ce que cachent nos cosmétiques" et l'infographique qui lui était liée "Cosmétiques": ces substances te rendent malade".

La commission suisse pour la loyauté est une institution indépendante et neutre de la branche de la communication, ayant pour but l'autocontrôle de la publicité. Elle édicte des recommandations, avec pour but qu'elles soient appliquées dans l'avenir et puissent en conséquence d'éviter les risques juridiques de plaintes ou d'amendes devant les autorités étatiques. En avril 2015, la commission a approuvé la plainte de la SKW contre Codeckeck. Cette décision est maintenant entrée en vigueur à l'échéance du délai de recours prescrit.

La SKW s'oppose avec la plainte adressée contre une publicité qui, avec des insinuations gratuites, non pertinentes et non différenciées et sans faire état des valeurs-limites légalement autorisées des différentes substances, jette un discrédit général sur les produits de l'ensemble de l'industrie des cosmétiques suisse.

Dans sa décision, la commission suisse pour la loyauté a recommandé à Codecheck d'appliquer quelques principes fondamentaux:

 

  • d'indiquer dans le cas de substances autorisées légalement dans des quantités maximales déterminées, l'autorisation légale de ces substances;
  • de ne pas présenter comme substances de cosmétiques sur le marché les substances légalement interdites;
  • de ne pas se référer globalement à des études scientifiques et de les mentionner concrètement, de même que les éventuelles différences d'opinion;
  • d'observer dans la communication de résultats des tests les exigences selon ch. III.3 des directives de test pour la commission pour la loyauté.

(voir également http://www.faire-werbung.ch/wordpress/wp-content/uploads/2015/05/LK1110315.pdf Nr. 237/14).

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