Tant dans le domaine public que dans le monde de la technique, la question se pose fréquemment de savoir si les matières et les pièces produites à l'aide des fameuses nanotechnologies présentent un risque pour la santé humaine. Les nanomatériaux (nanoparticules) se caractérisent par un diamètre inférieur à 100 nanomètres (1 nanomètre = 1 milliardième de mètre).
De nombreuses études scientifiques prouvent que les produits cosmétiques contenant des nanomatériaux sont sans danger. Depuis juillet 2013, les fabricants de produits cosmétiques doivent satisfaire aux nouvelles dispositions du décret cosmétique de la CEE. Celui-ci revient en détail sur l'utilisation des nanomatériaux (notification des produits et nanomatériaux utilisés, déclaration des nano-composants sur les emballages). En outre, le comité scientifique de l’Union européenne pour la sécurité des consommateurs (SCCS) étudie constamment toutes les évolutions dans ce domaine.
L'avantage des nanomatériaux dans le secteur cosmétique est particulièrement évident dans le cas des produits solaires : en ramenant la taille des particules au nanomètre, la protection contre les rayons UV a été sensiblement améliorée. En outre, les crèmes à base de nanomatériaux s'étalent beaucoup plus facilement sur la peau. La popularité de ces produits entraîne une utilisation plus intensive, ce qui contribue à une meilleure protection de la population.
Indépendamment de la présence de substances tombant sous le coup de la définition des nanoparticules, tous les produits cosmétiques doivent évidemment faire l'objet de tests, afin d'évaluer le risque qu'ils présentent. Les fabricants ont la charge de proposer des produits sans danger pour le consommateur et pour l'environnement.