Le dioxyde de titane a été interdit dans les aliments en Suisse et dans l'UE à partir de l'été 2022, après que l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a réévalué le dioxyde de titane en tant qu'additif alimentaire. Les experts de l'EFSA ont conclu que le dioxyde de titane ne peut plus être considéré comme sûr en tant qu'additif alimentaire. L'EFSA a souligné expressément que cette évaluation du dioxyde de titane ne s'applique qu'aux additifs alimentaires et non aux autres utilisations.
Le dioxyde de titane est également utilisé dans certains produits cosmétiques - dans les produits de soin de la peau et les cosmétiques décoratifs tels que le maquillage ou les rouges à lèvres comme pigment blanc, ainsi que dans le dentifrice et comme filtre UV dans la crème solaire. Le dioxyde de titane est expressément autorisé dans la réglementation suisse et européenne sur les cosmétiques, sous réserve de restrictions d'utilisation et d'exigences de pureté. Ceci est basé sur les évaluations correspondantes du CSSC (Comité scientifique pour la sécurité des consommateurs). Des évaluations minutieuses de la sécurité par les fabricants garantissent que le dioxyde de titane contenu dans les dentifrices ne présente aucun risque pour la santé, même en cas d'ingestion de petites quantités. Même lorsque le dioxyde de titane est utilisé dans les rouges à lèvres, une sélection appropriée des matières premières et l'évaluation de la sécurité du fabricant garantissent que les quantités avalées sont sans danger pour la santé.
La sécurité des consommateurs est une priorité absolue pour l'industrie cosmétique. C'est le souci des fabricants de ne proposer aux consommateurs que des produits sûrs et efficaces. Ceci est également assuré par une législation cosmétique étendue et strictement contrôlée et des évaluations de la sécurité par des experts. Les fabricants et la SKW continuent de suivre de très près la discussion scientifique. Cosmetics Europe, l'organisation faîtière européenne de l'industrie cosmétique, compile actuellement des données scientifiques sur l'utilisation du dioxyde de titane dans les produits cosmétiques en mettant l'accent sur l'exposition orale, qui seront soumises au CSSC pour évaluation.